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le japonais sans peine avec Titane
25 juillet 2008

Remembering the Kanji - les Kanji dans la tête

Un livre qui a beaucoup fait parler de lui : Remembering the Kanji par James W. Heisig. Des kanji pris un par un et décrits, lillustrés, reliés entre eux pour les mémoriser rapidement et de façon durable. Avec les indications pour le tracé des kanji. Par contre, rien côté prononciation (dommage).

J'ai cherché l'adaptation française par Yves Maniette, en librairie, mais apparemment le livre est épuisé ou introuvable. Il y a un extrait cette adaptation ici en pdf. (Correction décembre 2008 : je l'ai vu en rayon chez Gibert à Paris)
Ca a l'air un peu bizarre mais pas déplaisant, pour le peu que j'ai vu. C'est des petites histoires associées à chaque kanji pour mieux le retenir.

Ce principe est intéressant même s'il encombre un peu la cervelle avec l'histoire elle-même, c'est-à-dire le truc mnémotechnique. J'ai utilisé le même principe pour mémoriser les hiragana au début : avec Wikibooks on passe par des astuces mnémotechniques parfois à la limite du ridicule... Et finalement après un ou deux mois de pratique je peux passer rapidement du kanji au son sans trop perdre de temps, même si le moyen mnémotechnique est toujours là et prend de la place dans ma mémoire.

Souvent je me demande si peu à peu le passage par le moyen mnémotechnique va s'estomper et si je pourrai reconnaître la lettre immédiatement en la percevant visuellement.
Je n'arrive plus à me souvenir si, quand j'ai appris les lettres de l'alphabet occidental, j'avais recours à des moyens mnémotechniques au début, et si ensuite la liaison directe dessin-lettre s'est faite seule, ou si j'ai appris directement la correspondance dessin-lettre par mémorisation visuelle.

C'est une question qui me turlupine d'autant plus que j'ai encore été amenée l'année écoulée à apprendre la lecture à des petits CP, et que ça peut m'arriver à nouveau à l'avenir. Est-il intéressant ou non d'encombrer le cerveau des petits avec des moyens mnémotechniques pour retenir les lettres? Comme par exemple le D qui fait le dos rond, ou autres trucs un peu niais comme ça...
Je verrai à la longue... et j'aurai ma réponse à moi à cette question que sans doute pas mal d'enseignants se posent. Rien ne vaut l'expé personnelle!

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Commentaires
S
Les enfants sont plus dans l'imagination que les adultes donc, oui les astuces mnémotechniques les plus incroyables, les plus naïves, fonctionnent parfaitement avec eux.<br /> <br /> Pour le japonais, je pratique l'Aïkido (Aïkijustu - A. Ryu ABE) dans un club dans le Sud Ouest de la France et toutes les techniques sont nommée bien entendu en japonais.<br /> <br /> Tout est parlé, et j'ai utilisé des astuces pour mémoriser des techniques : Yoko men ushi par exemple est un coup du tranchant de la main sur le côté du cou de l'adversaire... Il y a un mouvement de rotation du corps pour sortir de la ligne de contre attaque éventuelle. <br /> <br /> Mon astuce est de penser à une petite cuillère qui a une forme recourbée pour manger un petit YOKO (marque de yaourt)- donc un coup avec rotation et non direct en ligne droite. Je partage mes astuces avec mes partenaires nouveaux et cela marche assez bien.<br /> <br /> Pour d'autres domaines, j'ai listé dans les anciennes news de mon site http://www.Retrouvezdetete.com des astuces mnémotechniques intéressantes.<br /> <br /> Il y a surtout un système pour contrôler de tête - sans mémorisation - le calendrier de l'année.<br /> <br /> C'est gratuit.<br /> <br /> Sympa l'outil de mémorisation ANKI pour apprendre une nouvelle langue.
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